literature

Vodka : L'omake

Deviation Actions

Chaton62's avatar
By
Published:
852 Views

Literature Text

Chp.2 : Chantez à la gloire de l’absinthe.

Taisez vos satanées complaintes
Et chantez donc à la gloire de l'absinthe
Mordicus, trinquez sans peur
Bacchus est dieu dans ma demeure.

La chanson de l'aubergiste, Mozart l'opéra rock.


xxx


Le soleil s'était levé doucement en ce début de matinée, et laissait apparaître quelques rayons à l'intérieur de la chambre d'hôtel, malgré les stores sur la fenêtre, faisant doucement sortir de son sommeil une tête blonde qui avait très, très mal à la tête.

Francis Bonnefoy avait chaud. Et mal à la tête.

Il y avait sans doute de pires façons de se réveiller, mais se réveiller avec une gueule de bois était loin d'être agréable, et Francis n'avait aucune envie de se lever. Trop fatigué, pas motivé, trop mal à la tête pour ça.

- Oooh, grogna Francis. Ma tête...

Il porta une main à sa chevelure blonde et ébouriffée par une nuit de sommeil. Il avait l'impression que sa tête allait exploser, que quelqu'un s'amusait à lui donner des coups de marteau sur le crâne ou que Alfred s'amusait à chanter (faux) son hymne national d'un air sonore sous la douche, comme il le faisait souvent.

Plus que sa migraine, il se sentait nauséeux. Il avait envie de vomir mais avait l'impression qu'il ne pouvait pas, et qu'il n'y avait rien à vomir.

Hugh. Horrible. Plus jamais il n'irait boire de la vodka. Cette chose était vraiment dangereuse. Francis avait l’impression de revivre la guerre froide dans sa tête.

Rassemblant tout le courage qu'il pouvait en cet instant, Francis tenta de faire quelques mouvements pour sortir du lit, au moins pour savoir quelle heure il était, avant de s'apercevoir qu'il tenait étroitement quelque chose contre lui, chose qu’il n’avait pas percuté immédiatement, trop pris par sa migraine, et que ce quelque chose était chaud, grand et qu'il remuait un peu.

Soudainement bien réveillé, Francis écarquilla ses yeux et aperçu que c'était un homme qu'il tenait serré contre lui. Il était de dos mais Francis n'eut aucun de mal à le reconnaître.

- Huuummm, marmonna Arthur, à moitié endormi, let me sleep, for God's sake...

Francis lâcha sa prise sur Arthur et se redressa, presque alerte. Il était heureux que la chambre ne soit que très peu éclairée par les rayons du soleil parce qu'il savait qu'il n'aurait pas pu supporter autant de lumière. Cela aurait fait empirer sa migraine et, soyons honnête, il n'avait pas besoin de ça en ce moment !

- Oh mon Dieu..., fit Francis, Arthur...

Francis se laissa retomber sur le lit, déconcerté. Il fixa le plafond sans vraiment le regarder, réfléchissant aux événements d'hier. Il se souvint peu à peu de la veille et plus il y réfléchissait (ce qui n'arrangeait pas du tout son mal de tête), plus les événements lui revenaient en mémoire.

Si Francis n'avait pas été Francis, il aurait presque rougi de ce qu'il s'était produit, mais il avait tout de même la décence de paraître légèrement embarrassé et ne put s'empêcher de se sentir honteux d'avoir trop bu et désolé pour ce qu’Arthur avait pu subir la nuit dernière (et puis, il aimait être sobre lorsqu’il asticotait Arthur)

Il se releva doucement et se mit dans une position assise, contemplant l'homme allongé à ses côté et il ne put s'empêcher de sourire devant le spectacle d'un Arthur complètement endormi. Il avait l'air adorable, comme ça, presque enfoui dans les couvertures, ses cheveux blonds ébouriffés qui tombaient sur son visage paisible, sa petite moue d'endormi. Francis regrettait presque de ne pas avoir d'appareil photo sous la main pour immortaliser cet instant, histoire de se rappeler à quel point Arthur était adorable quand il était endormi... ou pour faire du chantage lorsqu'il le faudrait.

Il n'empêche, se dit Francis, Arthur avait été d'une patience incroyable envers lui, hier, c'en était presque surprenant de sa part. Un vrai gentleman. Si Francis n'avait pas sa fierté de Français, il aurait pensé à s'excuser auprès d'Arthur et à lui offrir un beau cadeau en remerciement.

Non. Fierté de Français ou pas, Francis n'était pas un ingrat. Il irait cuisiner un festin de roi à Arthur un jour, ou il le laisserait gagner une de leurs joutes verbales, ou il prendrait son parti - pour une fois - lorsqu'Alfred ou un de ses frères irait le contrarier lors d'une réunion, même si le sujet de dispute serait sur son affreuse cuisine qui était immangeable, voire sans doute empoisonnée !

Sa migraine le frappa de plein fouet, à nouveau, et Francis se rallongea brusquement sur le lit, en se tenant la tête par les mains. Pas que le fait de tenir sa tête entre ses mains l'empêcherait de l'exploser, ceci dit, mais en son for intérieur, Francis se dit que c'était mieux que de ne rien faire...

Il gémit, pour la forme.

- Oooh, grogna-t-il à nouveau, je vais mourir...

- Non, c'est juste ta gueule de bois, lui fit Arthur d'un ton sarcastique (et mal réveillé) qui s'était réveillé et se mit en position assise. C'est déjà le matin ?

Il jeta un œil au réveil sur la table de chevet à côté de lui.

- Mais - bloody hell - il n'est que cinq heures du matin !

Et il se laissa tomber brusquement sur le lit, en grognant et en ramenant les couvertures vers lui.

- Il est encore trop tôt, marmonna Arthur, la réunion n'est qu'à dix heures...

- Je suis désolé, Arthur, lui murmura Francis.

La tête d'Arthur remonta des couvertures et il observa son rival d'un air ronchon, ou calculateur. Il ne savait pas. C'était difficile à dire avec Arthur.

- Je me sens ridicule, soupira Francis, j'ai agis bêtement hier soir, je n'aurais pas du boire autant...

- Ça, fit remarquer Arthur d'un ton amusé, tu peux le dire ! (après un moment de pause, il reprit : ) de quoi tu te souviens ?

Francis eut presque l'air gêné alors qu'il fixait le regard d'Arthur sur lui.

- Eh bien je... je... de tout ! réussit-il à dire.

Il s'éloigna un peu d'Arthur, par mesure de précaution, fixant toujours Arthur d'un air prudent et attentif, comme s'il s'attendait à voir exploser une bombe... ou une colère Arthurienne mémorable.

- Si tu veux me frapper, aies pitié de ma pauvre tête et frappe ailleurs, lâcha Francis, tentant de plaisanter.

Vu la tête d'Arthur, la plaisanterie ne prit pas. En même temps, se dit Francis, le contraire aurait été étonnant. Arthur ne savait rire à aucune plaisanterie, sauf les siennes (qui, elles, ne faisaient rire personne, ou presque. L'humour anglais était une chose mystérieuse).

Arthur le fixa très sérieusement.

- Frog, dit-il, cela ne quittera pas cette pièce, understood ? Tout ce qui s'est passé hier, ça reste entre nous.

- Bien... bien entendu, Arthur, fit Francis avec un rire nerveux. Alors j'ai vraiment... je t'ai vraiment demandé... ?

- Yes.

S'il n'y avait pas eu la tête d'enterrement d'Arthur, et sa migraine, Francis aurait ri de la situation, et de ses actions de la nuit dernière.

- Oh ! Eh bien... ce... ce n'était pas si désagréable que ça, non ? tenta Francis avec un rire nerveux.

En tout cas, il avait le sentiment que cela ne l'avait pas été pour lui.

Les joues d'Arthur prirent soudainement une jolie teinte rose.

- Well, répondit-il, gêné et se grattant l'arrière de son coup nerveusement d'une main, no, it wasn't...

Lorsque Francis laissa échapper un léger rire, les yeux d'Arthur lancèrent des éclairs, l'assassinant du regard.

Il contempla longuement son rival, débattant sans doute dans sa tête s'il allait lui donner une taloche sur la tête ou laisser tomber. Finalement, il poussa un soupir résigné et se leva du lit.

- Je vais aller te chercher de quoi soulager ta gueule de bois. Et ta migraine.

- Quel gentleman tu fais, Arthur ~

- YOU SHUT THE FUCK UP AND YOU WAIT HERE, OKAY ??! s'écria Arthur qui commençait à perdre patience.

- D'accord, d'accord, se résigna Francis, en soupirant.

Il attendit qu'Arthur soit hors de sa vue pour souffler un : "n'empêche, quel sacré caractère il a..."

xxx

Plus tard, après avoir donné à Francis de quoi soulager sa migraine, Arthur s'habilla et était sorti dans les couloirs, histoire de prendre un peu l'air et de se dégourdir les jambes pendant que Francis appelait le service de l'hôtel pour qu'ils se fassent livrer le petit déjeuner.

Il avait fait à peine quelques mètres qu'il entendit son nom. Se retournant, il s'aperçut que Ludwig allait à sa rencontre, déjà vêtu de son habit d'homme d'affaire qu'il mettait lors des réunions.

Ludwig voulait simplement lui annoncer que l'un des thèmes de la réunion serait sur la dernière crise en Espagne et que, par conséquent, il devrait sortir et préparer ses dossiers sur le sujet.

Sa mauvaise humeur n'étant pas encore retombée, et ne s'étant pas levé aussi tôt pour entendre parler du bouffeur de tomates, Arthur lui répondit assez sèchement avant que la discussion ne tourne légèrement au vinaigre lorsque Ludwig se mit à répliquer, ce qui était d’ailleurs étonnant de sa part, Arthur suspectait le fait que Ludwig non plus n’avait pas du passer une nuit bien tranquille…

xxx

- Justement, parlons-en de l'Espagne ! vociféra Ludwig, dans son magnifique et stylisé costume de marque, les joues pâles malgré les signes incontestables de son mécontentement.

C'était un grand homme, faisant sans doute partie des nations de grande taille, avec des cheveux blonds toujours impeccablement coiffés dans une position figée, sans qu'aucune mèche, qu'aucun cheveu n'ose se mettre de travers et que seule une nuit de sommeil parvenait à démêler (… ou Gilbert, lorsque l’envie lui prenait d’asticoter son frère, juste pour le plaisir de le voir perdre son calme légendaire… ou la tenue impeccable de ses cheveux !). Il possédait une patience d'or et des nerfs d'acier, et il le fallait pour représenter l'un des co-fondateurs de l'Europe et pour diriger et supporter toutes les réunions entre nations qui finissaient parfois en un joyeux bordel (le fait que les nations latines - qui étaient fort nombreuses - avaient le sang chaud et la fratrie Kirkland - excepté le sage et paisible Pays de Galles - un caractère de cochon, n'aidaient pas du tout).

Mais en quelques rares fois, Ludwig perdait son légendaire sang froid et hurlait pour réclamer un peu de calme et, bon sang, cet homme avait une voix surprenante lorsqu'elle était élevée ! Fort heureusement pour Arthur, il n'avait pas affaire à la voix ma-voix-en-colère-s'amplifie-comme-si-je-gueulais-dans-un-micro mais plutôt la voix je-ne-t'explose-pas-tes-tympans-avec-mon-énorme-voix-mais-je-la-hausse-suffisamment-en-signe-d'avertissement.

- Parlons-en de l'Espagne ! Je peux savoir ce qui s'est passé entre vous et Herr Fernandez Carriedo ?

Arthur arqua un sourcil.

- Ces derniers temps ? Rien du tout mais si tu t'inquiètes parce qu'il parle de moi en de mauvais termes, tu n'as pas à t'en faire, il doit encore m'en vouloir pour son Armada.

Cet espagnol avait la rancune tenace, il devait l'admettre ! Mais Arthur aurait réagit pareil dans sa situation (il n'était pas une nation fière pour rien !), mais en 500 ans, l'eau avait coulé sous les ponds depuis, n'est-ce-pas ?

Enfin, le fait qu'Arthur et Francis soient amants n'arrangeait peut-être pas les choses puisqu'Antonio s'entendait très bien avec Francis et très mal avec Arthur et que depuis qu’Antonio soupçonnait, depuis quelques temps déjà, que la relation entre Arthur et Francis avait atteint un autre niveau, et ce, malgré le fait que leur relation soit secrète (selon le souhait d'Arthur de garder leur relation la plus discrète possible, Francis avait accepté de ne parler de sa relation avec Arthur à personne d'autre qu'à Matthew, ce qui incluait : pas de gestes d'affection en public et Francis avait eu du mal à supporter cette clause…).

Parce qu'en tant qu'aîné de la fratrie des nations latines, Antonio n'était qu'un incorrigible grand frère protecteur, facette de lui qui ne s'arrangeait pas lorsque ça concernait Francis puisque c'était son demi-frère et son meilleur ami et qu'il ne connaissait que trop bien l'histoire des relations entre la France et l'Angleterre pour savoir que s'il y a une chose qu'ils aimaient, c'était se faire souffrir.

Heureusement, cela s'était arrangé depuis l'Entente Cordiale mais Antonio persistait à voir Arthur comme une bombe à retardement.

Seigneur, que cet Espagnol était paranoïaque !

- Des regards noirs, des jurons contre vous et des menaces de vous "refaire le portrait"... vous voudrez bien m'excuser, Herr Kirkland, mais j'ai l'impression qu'il y a plus dans cette affaire que son Armada.

Arthur souleva ses gros sourcils.

- Honnêtement, je ne vois rien pour le moment quelque chose que j'aurais fait pour mécontenter Antonio, Ludwig.

Ludwig l'observa d'un air calculateur, semblant réfléchir, peut-être essayait-il de voir si Arthur lui mentait ? Après tout, le dernier mensonge d'Arthur lui avait coûté beaucoup (il avait dit en juin 1944 qu'il débarquerait avec les armées des Alliés à Calais pour finalement débarquer en Normandie). Finalement, il soupira.

- Très bien, Herr Kirkland, je ne vais pas insister sur ce point, j'espère uniquement ne voir aucun conflit avec vous et la nation espagnole, vous l'avez com...

- Arthuuuur ! entonna une voix gaie. Le petit déjeuner est prêt et t'attend dans notre chambre ~

Arthur et Ludwig se tournèrent en direction de la voix. Francis, ayant perdu sa gueule de bois, sa migraine et ayant retrouvé sa bonne humeur, les cheveux encore emmêlés mais s'étant changé en une tenue plus confortable que son costume d'hier, se tenait entre la porte de chambre et le couloir où discutaient Arthur et Ludwig.

- Oh, salut Lulu ! Tu vas bien ? lui lança Francis avec un sourire rayonnant.

Une fois remis de sa surprise, Ludwig secoua sa tête, comme s'il venait de comprendre quelque chose et comme s'il essayait en même temps de faire sortir de son esprit l'image d'un Francis tout juste sorti du lit et répondit presque nerveusement :

- Hem... tout va bien Francis, on... on se voit à la réunion de dix heures.

Puis, il parti sans demander son reste. Arthur le regarda partir puis se tourna vers Francis, l'air mécontent.

- Have you no shame, wine freak ? Sortir dans le couloir alors que tu sors à peine du lit ! Que diraient les autres s'ils te voyaient ?

- Si tu savais comme je me fiche de ce que pensent les autres..., soupira Francis.

- Exactly ! You have no shame !

- ... tant qu'il ne s'agit pas de mes proches, et puis, tu vois bien que je me suis changé ! Ce n'est pas comme si je portais une tenue indécente...

- Il ne manquerait plus que ça, tient ! grogna Arthur.

Il grogna encore pour la forme mais décida, bon gré mal gré, de le suivre jusqu’à leur chambre.

xxx

Les deux nations traînèrent au lit pendant une bonne partie de la matinée, savourant leur petit déjeuner et parlant de choses et d'autres. Francis avait retrouvé sa bonne humeur habituelle et même Arthur, qui n'était pas toujours un grand bavard, ressentait le besoin de raconter ce qui lui passait par la tête. Ici, en l'occurrence, il s'énervait contre la réunion à venir.

- Non mais c'est TOUJOURS comme ça ! se plaignait Arthur en gesticulant. ALWAYS ! Je ne vois pas pourquoi on s'entête à programmer des réunions pour arranger ce qu'il ne faut pas quand il y a TOUJOURS cet idiot d'Alfred pour proposer des solutions idiotes où c'est évidemment son pays qui sera le sauveur ! J'en ai assez ! Depuis que monsieur nous a sauvé la mise pendant les deux guerres mondiales, il se croit supérieur, se prend pour le sauveur du monde et trouve TOUJOURS un prétexte pour fourrer son nez dans nos affaires. Eh bien, moi je dis : que lui et son égo démesuré restent de l’autre côté de l’Atlantique ! Parce qu'il m'énerve ce wanker, aucun respect ! Aucune considération ! Comment a-t-il pu oublier tout ce que je lui ai enseigné, ça je me le demande ! Il a du recevoir un coup sur la tête pendant sa poussée de croissance, c'est pour ça qu'il s'est rebellé !

Francis soupira, sa migraine menaçant de revenir à cause des tirades d'Arthur. Il soupira avec l'air de quelqu'un qui était habitué aux mêmes scènes depuis des années (voire même des siècles). Francis avait beau adorer ses moments d'intimité avec Arthur, ces moments si simples mais si précieux lorsqu'ils mangeaient, dormaient, sortaient, travaillaient ensemble... mais il souhaita, non pour la première fois depuis des siècles, qu'Arthur arrête de parler d'Alfred. Comment profiter de la compagnie de son amant si son britannique adoré passait le plus clair de son temps à se plaindre d'Alfred ?

Surtout que ce n'était surtout pas le fait de se plaindre ou d'essayer de raisonner avec Alfred qui changera quoique ce soit. Si Alfred avait bien hérité quelque chose d'Arthur, c'était d'être aussi tête de mule que lui !

Que disait souvent Matthieu déjà... ? Ah oui : "Telle nation, telle (ex) colonie !"

- Et cette fichue manie de nous prendre de haut ! Je déteste qu'on se fiche de moi, cet abruti le sait très bien, c'est qu'il aime me provoquer ce sale petit- mnh ! Mmmpf-mmph ! Mmmg ! Pffaaa, WHAT ARE YOU DOING YOU STUPID FROG ??! hurla Arthur en s'essuyant ses lèvres avec une de ses manches.

Francis, qui venait de l'embrasser, se préparait au déluge d'insultes que l'Anglais n'allait pas tarder à déverser. S'il croyait pouvoir taire l'Anglais avec un baiser, il se trompait.

- ANSWER ME YOU WINE FREAK !! WHO DO YOU THINK YOU ARE ?? KISSING ME LIKE THAT !!

- Calme-toi, Arthur, je t'ai juste embrassé, gloussa Francis.

- Embrassé ? Tu as surtout fourré ta langue dans ma bouche oui !

- N'exagère pas, j'ai seulement passé un peu ma langue sur tes lèvres, il n'y a pas mort d'homme !

- "Pas mort d'homme" ? You're just a pervert !

- Only with you, darling ~ le taquina Francis, sachant très bien que lorsqu'il parlait anglais, cela émoustillait Arthur.

Le visage d'Arthur devint rouge tomate, mais pas de colère. Gêné, il tenta de faire les gros yeux. Pas impressionné du tout, Francis enfonça le clou :

- Tu as beau m'insulter et m'assassiner du regard, mon chéri, tu n'es pas très crédible avec ton visage tout rouge ~

- Shu... shut up ! tenta de gronder Arthur, toujours aussi embarrassé (et Francis s'émerveillait toujours sur le fait qu'Arthur était incapable de prendre un compliment)

xxx

Il y avait plusieurs nations qui avaient toujours eu le don d’agacer Arthur Kirkland, d’aussi loin remontait sa mémoire, et ses frères,  Antonio Fernandez-Carriedo et les nations un peu trop fouineuses et commères en faisaient partie.

Il pourrait écrire des romans entiers sur sa relation avec ses frères et sur le mépris et agacement profond qu’il pouvait ressentir pour eux. Idem pour l’Espagnol drogué aux tomates avec qui son amant aimait passer le plus clair de son temps et avec qui Arthur préférait prendre ses distances, surtout depuis le début de sa relation plus si platonique que ça avec Francis. Pas qu’Arthur craignait Antonio, non, pas après toutes les raclées qu’il avait données à l’Espagnol du temps où il coulait ses Armada, mais quelque chose, au plus profond de lui-même, lui suggérait de se la jouer diplomate avec Antonio, lui soufflant que son côté « grand frère protecteur » pourrait bien se révéler plus dangereux qu’il n’y paraissait.

Les nations commères, Arthur les avait en horreur. Ces nations qui passaient leur temps libre à se demander qui, parmi les nations, était en relation amoureuse avec qui, qui en pinçait pour qui, qui avait eu une aventure torride avec untel au XVIe siècle, qui avait fréquenté tel personnalité historique, etc. Arthur trouvait déjà cela bien puéril de les voir faire des paris pour savoir QUI de Ludwig ou Feliciano allait ENFIN faire le premier pas ou si Alfred, son précieux, innocent garçon en pinçait encore pour Ivan, avec qui il avait eu une relation à la fois violente et torride pendant la guerre froide. Inadmissible. (Arthur avait toujours refusé de croire à ces stupides rumeurs, et tant pis si Francis lui disait qu’Alfred « était un homme à présent », qu’il « avait lui-aussi des besoins » et qu’Arthur se montrait « ridiculement aveugle, borné et perdu dans une vision candide d’Alfred »)

Mais le pire, le pire, c’était les rumeurs le concernant lui et Francis.

Arthur le savait, ces commères étaient aux aguets, paris déjà fait, appareils photos en mains, dans l’attente d’une confirmation d’une relation entre lui et le Français.

C’est pourquoi Arthur avait aussi souhaité que sa relation avec Francis soit secrète, la plus discrète possible et reste dans le domaine du privé, et qu’il se félicitait que personne n’ait réussi à les prendre sur le fait, et que la discrétion de Matthew, le seul au courant, était légendaire. C’est pourquoi Arthur pouvait dormir sur ses deux oreilles et ne pas s’inquiéter des rumeurs des autres nations qui n’attendaient qu’une chose : la confirmation d’une relation entre lui et Francis.

Cependant, Arthur avait pressenti, dès qu’il avait posé pied hors de sa chambre d’hôtel, qu’un amant qui récupérait de sa gueule de bois et qui s’était incrusté dans sa chambre, ne serait pas son unique souci de la journée.

xxx

- J’aurais du rester couché.

C’est ce que Arthur se dit (grogna) pour la énième fois de la journée.

Pourtant, la matinée avait commencé normalement. Il avait savouré son petit déjeuner avec son amant, amant qui – grâce à son état de nation – avait merveilleusement bien récupéré et qui ne pouvait s’empêcher de lui voler un baiser ou de déposer quelques bises sur la joue. Après s’être restaurés, ils s’étaient préparés pour la réunion de 10 heures et, pour la forme, s’étaient chamaillés en sortant de la chambre et tout le long du chemin jusqu’à la salle de réunion. Ce n’était pas une dispute où se perdaient quelques coups, mais une dispute « légère » où Arthur et Francis se balançaient des piques, une façon à eux de plaisanter. Et c’est là, en arrivant près de la salle de réunion, que ça avait commencé.

Francis était parti rejoindre Matthew, lorsqu’Arthur fut accosté par Gilbert. Il ne l’avait pas vu venir, mais avait, en revanche, bien senti la claque sur son épaule qui avait failli plonger le visage d’Arthur dans ses documents.

- Alors, c’est enfin arrivé ? s’exclama Gilbert d’un ton bruyant, avec un large sourire. Kesesese, tu as fait une bonne prise, Artie ! Il était temps, mais le génial moi savait que ce n’était qu’une question de temps, kesesese…

Arthur haussa un sourcil, préférant se taire que de se donner la peine de répondre à l’imbécile.

- J’imagine que tu as du passer une bonne soirée, continua Gilbert avec un sourire pas très catholique.

- C’était… une soirée ordinaire, lâcha Arthur. Avec un amant alcoolique sur les bras me suppliant de lui donner un « goodnight kiss »

Le sourire de Gilbert s’élargit encore plus, si possible.

- Pas besoin de faire ton prude Artie, mais je peux comprendre que tu ne puisses pas être aussi décontracté que moi ! C’est pas grave, c’est pas donné à tout le monde d’être aussi génial !

- …

Sourire hypocrite enclenché.

Au secours.

Heureusement pour lui, Arthur n’eut pas à supporter Gilbert longtemps. Le ciel l’avait manifestement entendu car Gilbert avait été méchamment traîné par l’oreille par une Hongrie en furie, lui sermonnant de « laisser son mari tranquille et d’arrêter de le traumatiser la nuit en se faisant passer pour le fantôme de Mozart ».

Arthur regarda sa montre. Comment perdre cinq minutes de sa vie.

Il eut à peine le temps de souffler d’être débarrassé de la présence de l’albinos qu’il reçu une autre claque sur l’épaule venant de Bastard n°2, ou plus précisément Alister Kirkland, son frère écossais (Edwyn/Irlande et Carwyn/Pays de Galles étant respectivement Bastard n°1  et Bastard n°3)

- Qu’est-ce que tu veux, wanker ? cracha Arthur.

- Geez, toujours d’humeur charmante je vois, lui répondit Alister. J’arrive toujours pas à comprendre comment t’as fait ! Avec un sale caractère comme le tien !

- Comment j’ai fait quoi ? Tu sais, Alister, dans une phrase correcte, il y a un sujet, un verbe et un complément, lui lança Arthur d’un air sarcastique.

- Tsss, tu te crois malin, hein ? Sérieusement, qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?

- (un soupir) Arrivé quoi, et à qui ? Parle anglais, pour une fois !

- Je te parle de Francis !

- Quoi, Francis ? Qu’est-ce qu’il a ce frog ?

- Il a reçu un coup sur la tête, c’est ça ? Tu l’as ensorcelé ?

Du calme, Arthur, du calme. Ouvre tes chakras. Inspire. Expire. Compte jusqu’à dix. Un, deux, trois, quatre, cinq…

- Mais de quoi tu parles, abruti ?

- Laisse tomber, soupira Alister d’un ton ennuyé, je ne vois pas pourquoi je perds mon temps avec toi.

… Six, sept, huit, neuf, dix…

- Bon débarras ! lança Arthur.

Alister lui répondit par une insulte dans sa langue.

xxx

Jusqu’à récemment, au moins jusqu’aux années 1950, Arthur avait toujours cru que si jamais il venait à mourir un jour, ce serait sur les champs de bataille, contre une nation ennemie quelconque, en défendant son pays et son peuple bec et ongle. C’était, pour lui, la plus belle des morts. Jamais il n’avait cru, même en gardant sa relation avec Francis discrète, qu’il pourrait très bien mourir un jour des mains vengeresses d’Antonio Fernandez Carriedo.

Et pourtant, Dieu sait à quel point le pirate qu’il était il y a 500 aurait été soit offensé d’apprendre cela, soit aurait tout bonnement éclaté de rire.

Pourquoi soudainement cette subite peur de finir haché comme les tomates farcies d’Antonio que Romano appréciait tant ? Disons qu’à présent, Arthur savait pourquoi Antonio était furieux contre lui et qu’il avait eu, au moment où leurs regards s’étaient croisés lorsqu’Arthur était entré en salle de réunion avec Francis, cette folle lueur dans ses yeux couleur olive laissant deviner que l’Espagnol avait envie de péter une durite et de passer ses nerfs sur quelque chose… quelqu’un…

Pourtant, rien n’avait présagé cela au départ.

Après ses altercations quelques peu étranges avec Gilbert et Alister, Arthur avait jugé plus prudent de rentrer en salle de réunion, pour éviter le risque de tomber sur d’autres imbéciles en puissance. Francis était déjà là, installé à côté de Ludwig.

- Ça va ? lui demanda Francis d’un air concerné alors qu’Arthur s’installait à côté de lui. Tu as une drôle de tête.

- Rien, rien, je suis juste tombé sur des imbéciles, grogna Arthur.

La salle se remplissait petit à petit et lorsqu’enfin, tout le monde fut présent, Ludwig se leva de sa chaise, dossiers en main, et prit la parole, en commençant par énumérer les problèmes en Grèce et en Espagne. Distraitement, Arthur prit quelques notes tout en écoutant Ludwig. Ou tenta d'écouter. Son attention était perturbée par des chuchotements.

Agacé, Arthur posa son stylo et chercha du regard les importuns. Il ignora ses frères qui discutaient entre eux en fronçant des sourcils, ainsi que les regards noirs qu'Antonio lançait à son égard, et il trouva facilement les importuns bavards : Japon, Belgique et Italie du Nord. Ceux-ci chuchotaient entre eux en pouffant de rire.

Arthur grogna. Pour qui se prenaient-ils ? Des écoliers en train d'échanger les derniers potins ? Il remarqua également que ces commères semblaient le regarder. Lui. Et Francis. Puis ils se mirent à chuchoter entre eux, et Belgique avait un air peu rassurant pour Arthur. On aurait cru un vautour.

Ludwig sembla également remarquer la manque d'attention évident chez les bavards, car il posa ses papiers d'un air mécontent sur le bureau et leur demanda d'une voix forte s'ils avaient quelque chose à leur faire part.

Feliciano se leva et annonça clairement d'une voix enthousiaste :

- Veeee, pardon Ludwig, on parlait juste de l'heureux événement qu'il s'est produit hier soir. On est tellement content pour eux...

Et là, ce fut le drame. L’apocalypse, la fin du monde.

- Monsieur Kirkland, Grand-frère France, félicitations ! On est tellement heureux de savoir que vous êtes ensemble !! C'est un joyeux événement à fêter avec des pastas !!

Francis eut à peine le temps de se tourner vers Arthur d'un air concerné que toute la salle se transforma en véritable capharnaüm où fussaient plusieurs exclamations - joyeuses pour certaines, outrées pour d'autres - Hongrie laissa échapper un cri de surprise ravie, et Antonio sortit un bruit étrange comme si les mots qu'il voulait prononcer s'étranglaient dans sa gorge. Francis jurait avoir entendu deux ou trois "Je le savais ! J'ai gagné mon pari, tu me dois la somme de...", ils avaient même eu le droit à un "Oooh, ça ferait un bon sujet de doujinshi, ça" de Kiku.

Arthur, le rouge aux joues, bégaya un  "mais... mais... comment... ??!" et Feliciano de répondre, toujours aussi enthousiaste :

- En rentrant à l'hôtel avec Grand-Frère Antonio, hier soir, on est passé devant votre fenêtre et on vous a vu vous embrasser ! C'était adorable !!

- Bastardo ! s'écria Antonio à l'égard d'Arthur. Francis était saoul et tu as osé profiter de la situation ! Profiter d'une personne qui ne peut même pas résister dans son état !

- Je te ferais remarqué, espèce d'obsédé des tomates, que c'est Francis qui a insisté ! lui cria Arthur, rouge, et qu'il ne m'aurait pas laissé tranquille sinon !

- Mon petit frère n'était pas dans son état normal et tu en as quand même profité ! s'écria Antonio, se levant dangereusement de sa chaise.

- Je n'avais pas le choix ! Et pour ton information, siffla Arthur entre ses dents, Francis est majeur et vacciné, donc libre de faire ses choix, et lui et moi sommes ensemble depuis des années, et ce n'était pas dans mes intentions d'être remarqué de la sorte avec Francis dans cet état ou...

Il ne put continuer sa phrase que le rire d'Alfred retentit.

- Arthur, rigola Alfred, tu n'avais pas besoin de cacher ta relation avec Francis. Au final, tout le monde finissait par se douter que vous étiez ensemble, alors ton désir de cacher ta relation était déjà fichu depuis le départ !

Alfred évita en hurlant de rire les mains de l’Anglais qui semblait avoir pour ambition immédiate de l’étrangler, tandis qu'Antonio se dirigea vers eux, sa chaise à la main, en hurlant à l'encontre d'Arthur : "Je n'en ai pas fini avec toi, enfoiré ! Tu as déshonoré ma famille !!"

xxx

- Fichu Espagnol, fichues commères, fichu Francis, fichue vodka, jura Arthur dans sa barbe

Il claqua violemment la porte de sa chambre derrière lui, faisant trembler quelques objets proches, et se laissa tomber dans le lit. La chambre était silencieuse et le soleil laissait entrer de la lumière et de la chaleur à travers la grande fenêtre. A cette heure, toutes les nations devaient être en train de discuter de la réunion (enfin, pas toutes, Arthur soupçonnait au moins Ludwig d’être parti boire sous le coup de la déprime après une énième réunion gâchée dans laquelle le travail n’avait pas avancé), ainsi, il estimait pouvoir être tranquille pendant un moment, ce qui calmerait également les bleus qu'il avait reçu suite à sa bagarre avec Antonio.

Un léger bruit contre la porte vint contredire sa pensée. Arthur se redressa, gronchon. Quelqu’un toquait légèrement à la porte qui s’ouvrit légèrement pour laisser apparaître Francis.

- Arthur, c’est moi, retentit doucement la voix de Francis, je peux entrer ?

- Fais ce que bon te semble, grogna Arthur, I don’t care !

Francis soupira, toute trace d’humour absente dans ses prunelles bleues, et s’assit sur le bord du lit.

- Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé, Arthur, commença-t-il, c’est ma faute, je n’aurais pas du boire autant…

- Non ! le coupa Arthur, je ne veux pas d’excuse venant de ta part, frog ! Tu t’es suffisamment excusé hier ! Pas la peine d’en rajouter !

Francis se tut, choisissant avec sagesse de ne pas en ajouter davantage qui puisse énerver Arthur. Au bout d’un moment, Arthur repris :

- Où est passé ton abruti de frère ? demanda-t-il d’un ton bourru.

- Alfred a fait diversion, pour le retenir un moment le temps que tu rejoignes ta chambre. C’est moi qui lui ai demandé, il me devait une faveur, lui répondit Francis.

- Hmm. Pour une fois que cet imbécile se rend utile, fit Arthur, de mauvaise foi.

Francis ne sut pas quoi répondre, ainsi il laissa son esprit vagabonder ailleurs, mais ses pensées revenaient inlassablement vers Arthur. Sans y faire attention, il fit craquer ses phalanges, chose qu’il faisait parfois lorsqu’il était préoccupé ou contrarié.

- Tu peux arrêter de faire ça ? demanda Arthur en claquant la langue.

- Faire quoi ? demanda Francis, sortant de ses réflexions.

- Ce bruit, avec tes doigts !

- Oh…

Il baissa les yeux vers ses mains. Puis il se dit qu’asticoter Arthur ferait passer le temps et les aiderait tous les deux à ne plus penser au fiasco de la réunion.

- Et si je n’avais pas envie d’arrêter ? demanda Francis, taquin.

- Frog, cesse de faire l’emmerdeur si tu ne veux pas avoir mes mains autour de ton cou, si tu vois ce que je veux dire !

- Je vois très bien ce que tu veux dire, lui lança Francis d’un ton mielleux, mais j’aimerai plutôt avoir tes mains sur d’autres parties de mon corps… ~

- Pervers !

Francis éclata de rire.

Un nouveau moment de silence, pas inconfortable.

- J’espère que notre relation découverte par les autres ne sera pas un problème pour nous.

- Of course not ! Why should it be ? demanda Arthur comme si la notion lui paraissait absurde.

Les yeux de Francis s'adoucirent et il s’approcha doucement de son amant et le regarda avec intensité.

- Je t’aime, Arthur, lui dit-il en toute sincérité.

Sa voix était chaude et douce, et Arthur sentit, malgré lui, le rouge lui monter aux joues. Il n’avait aucun doute sur les sentiments que Francis portait à son égard, tout comme il n’avait aucun doute sur ceux qu’il portait pour Francis, malgré ses nombreux dénis qu’il clamait dans sa fierté. Il aimait Francis, même s’il ne le montrait pas de manière expansive.

- Je t’aime, Arthur, répétait Francis sans le quitter des yeux.

Arthur acquiesça, simplement, et Francis le serra contre lui.

- Tu sais Arthur…, commença-t-il en lâchant son amant…, je suis sobre maintenant…

Pas un mot. Arthur le regardait en silence, le laissant continuer.

- Et… tu m’avais promis, hier soir. Tu m’as dit que tu m’embrasserais si j’étais sobre.

Un long silence. Francis s’étonna de son audace, et s’attendit tout naturellement à un refus catégorique d’Arthur, ou à une paire de claques. Ou les deux. Quelle ne fut pas sa surprise en sentant des lèvres effleurer les siennes. Son souffle se fit saccadé, alors qu’il sentait les bras d’Arthur s’enrouler autour de sa taille et le rapprocher de lui. Arthur posa doucement ses lèvres sur les siennes. Sous le coup de la surprise, Francis ne répondit pas tout de suite, et alors qu’Arthur se fit plus pressant, Francis y mit plus d’ardeur et posa ses mains sur les bras d’Arthur, les caressant. Il sentit son amant soupirer contre ses lèvres, et Francis lui-même ne put retenir un sourire.

- Finalement, lâcha-t-il d’un ton badin, la vodka n’a pas de si mauvais côtés, non ?

Arthur le regarda intensément.

- Frog, si tu tiens à rester en vie, ne me parle plus jamais de vodka, understood ?

- Aye, aye, my captain !

Il rit alors qu’Arthur commença à picorer son cou de baisers et il renversa la tête en arrière en soupirant quand il sentit la langue d’Arthur sur sa gorge. Puis, Arthur captura à nouveau les lèvres de Francis, déposant le Français sur le lit et glissant ses mains dans ses cheveux longs, son corps se pressant contre le sien. Et alors qu’ils s’abandonnèrent complètement dans leur passion, Francis ne put s’empêcher de penser à nouveau que finalement, la vodka n’avait pas que des mauvais côtés.
Vous savez quoi ? On devrait lister l'écriture de fanfiction (ou d'histoires originales si c'est ça que vous préférez) parmi les petites choses qui vous sauve/empêche de déprimer sévère. Ça fait des semaines que je déprime rien qu'en pensant à la masse de travail qui m'attend pour novembre et décembre, alors pour m'empêcher de déprimer sévère ou de succomber à la crise de panique, j'écris. Voici enfin la suite et fin de Vodka, j'espère que vous apprécierez :)

Ma prochaine publication sera probablement la seconde vague de ficlets Hetalia, j'ignore quand ce sera posté. Une vague de ficlets correspond chez moi à 10 ficlets, quatre sont écrits, j'écris au fur et à mesure que l'inspiration et l'envie d'écrire me viennent, et comme je vais être occupée par la fac, j'ignore quand ce sera posté... on verra bien. Merci de me suivre !

N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de l'omake !
© 2013 - 2024 Chaton62
Comments5
Join the community to add your comment. Already a deviant? Log In
Naehja's avatar
Haaaaa c'était trop mignon. J'adore le réveil de Francis qui se souvient de tout (et qui n'a pas de réaction extrême comme Arthur). L'anglais ne lui en veut pas trop, c'est bien. 
Ludwig....ou l'art de se mêler des affaires des autres...il a eu sa réponse remarque. Il n'y avait jamais pensé? 
J'adore quand Francis embrasse son amant pour le faire taire dans ses malédictions contre Alfred, et la réaction outragée de l'anglais (fais pas ton prude Arthur, on te connaît ~)
Et les autres nations....Gilbert est épique, Alister arrive avec ses gros sabots (y fait quoi en réunion d'ailleurs, il est plus qu'une région non? Il se tape l’incruste, comme Sealand?) 
Feliciano ou l'art de mettre les pieds dans le plats *faceplam*
Antonio réagit à l'extrême....qu'est-ce que ce sera quand Feli et Ludwig franchiront le pas ">_>
Quand même, ces nations..quelle bande de commères. 

Et la fin est adorable comme tout, j'adore Arthur quand il se montre affectueux et passionné.